
Référence au roman de science-fiction-réalisme

• Réalisation • Naissance de l'œuvre en soi.

Illustration Mark Duffin
Le jour où je me suis lancé dans la réalisation de ce roman, de cette histoire qui me tient à cœur, et qui fait partie intégrante de mes sentiments, en ce jour estival de la période ensoleillée du mois de juillet 2017, une impulsion du plaisir de la vie avait investi en moi une imagerie délicieuse, avec laquelle j’aimais à me confondre. De cette vision, de nombreuses circonstances et réalisations du déroulement d’une histoire riche pour moi se mettaient en œuvre.
Déjà enclin à la création de noms de personnages atypiques, lorsque je jouais à des jeux de fantaisie en réseau, de ces jeux mmorpg* qui ornent la toile du web de nos jours, et dans lesquels nous pouvons nous enrichir ou, dans le cas de perturbations personnelles face à la vie, nous y enfermer, et devenir ce qu’on appelle un « no life » (ce qui veut dire - qui ne vit plus dans le monde actif réel, mais dans un monde imaginaire et numérique de manière permanente), et qui peuvent nous apporter distraction réconfort ou encore enrichissement en la vie, j’avais déjà organisé sans même le savoir les prémisses de la mise en forme de ces Êtres qui allaient agrémenter mon récit, et avec lesquels j’aurais à générer un développement confortable de leur représentation et de leur état d’être.
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En ces instants, où je m’adonnais aux plaisirs de cette période estivale, à faire du surf du vtt ou d’autres sports dans ce merveilleux pays de la Vendée que j’affectionne tout particulièrement, lors de ces journées qui défilaient, comme lors des moments nocturnes où j’aimais à aller voir des spectacles et des concerts pour découvrir des pépites artistiques, je m’adonnais à la légèreté de la vie, et chaque instant de cette période était agrémenté par ce plaisir de cet élan, dans cette création littéraire où je me sentais pousser des ailes.
La créativité est juste magnifique dans l’Être et dans son enrichissement personnel. Que cet art se réalise à partir de l’élaboration de textes qu’il gardera et préservera pour lui, dans son petit monde secret, qu’il fera peut-être découvrir seulement à quelques personnes de son entourage ou de sa famille, ou qu’il osera à se lancer à le faire partager et apprécier au monde entier, il se génère ici une vertu toute particulière. Il est certes des situations de vie difficiles, des schémas peut-être, répétitifs, que nous pouvons vivre les uns et les autres, et c’est en l’émancipation de l’Être dans une danse artistique, que nous pouvons trouver une émancipation de nous-même.
Que cette danse artistique se dessine avec les mots de sa plume sur une feuille, ou celle qui se remplit de peinture, qu’elle soit la plume qui nous pousse dans les airs à virevolter dans des danses qui nous transcendent, ou dans des chants qui nous font vibrer, comme dans la richesse de l’expression musicale en s’associant avec notre cœur aux instruments, toute cette majesté nous entraîne vers un embellissement de notre Être profond, et c’est en cela que l’on participe à alimenter la vie.
Que cela soit dans des rêveries, de l’imaginaire, des formes qui peuvent paraître utopiques ou dystopiques, que cela nous révèle à nous-mêmes ou nous porte à la fantaisie, ce sera toujours une histoire, qu’elle soit musicale ou littéraire, c’est une influence qui nous fait vibrer, qui nous emporte vers quelque chose qui nous porte, aussi personnel que cela soit, et aussi réjouissant que ce partage de cela avec les autres puisse nous émerveiller.
Et c’est alors en cela que ma plume a pris son envol, dans ce plaisir du partage. Du partage de mon Être profond, de ce que je suis au fond de moi, de ce que je vibre. De ces Êtres que j’affectionne, fruit de la fusion de personnes rencontrées dans mon existence, ou d’Êtres marquants de mon existence, qui ont pris vie, encore une fois, sous les mouvements oscillants de la pointe de ma plume légère et, peut-être même, cosmique et hors du temps.
Ainsi donc, tout ce que je réalise, ceci sert aussi bien à m’enrichir moi-même, à me prouver que je suis capable de, capable de dépasser des pensées que j’avais pu me faire de moi-même, ne songeant pas être capable de ci ou de ça. Nous sommes sans limites, et c’est en cela que, lorsque l’on s’accorde à bousculer nos croyances sur nos songes d’incapacitences*, que nous explosons des barrières illusoires qui nous bloquaient dans notre émancipation personnelle, c’est là alors que l’on s’investit dans le dépassement de soi.
* Incapacitence : Incapacitant. Le sentiment de ne pas être capable, de ne pas avoir la capacité de réaliser une chose. (Au même titre que la compétence ou l’incompétence).
Alors je vous le dis, osez, osez être et vivre ce que vous êtes. Osez montrer au monde la richesse qui vibre en vous, cette part intime que vous n’osez pas montrer au monde, de peur de jugements ou de regards inquiétants. Soyez juste vous-mêmes, soyez dans la joie d’exprimer votre Être, sans retenue. Car quoi que vous fassiez, il y aura toujours des regards et des pensées dont la nature est malveillante. Alors juste outrepassez cela, ces Êtres avec leurs volontés de vous rabaisser, de vous faire vous sentir mal, car c’est justement de cela que vous ne vous permettez pas d’être vous-mêmes. Alors, je vous invite à faire comme moi, libérez-vous de ces observations, et regardez-les avec droiture de cœur et justesse d’esprit, car dans la réalisation de ce que vous êtes, vous êtes bien plus fort et grand que cela.
Je vous souhaite un bel enrichissement de vie.
Cédric
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