Référence au roman de science-fiction-réalisme

Petite anecdote de vacances
    Cet été j’ai prospecté sur les plages de Vendée pour faire la promotion de mon roman qui est sorti début octobre 2022. Je me promenais et allais de serviettes en serviettes à la rencontre des personnes qui me semblaient apprécier la littérature, que je voyais en train d’apprécier la lecture des ouvrages qu’elles avaient en main. À de nombreuses reprises alors je me suis retrouvé à partager avec plaisance mon œuvre et le plaisir que j’avais eu à la réaliser, comme de la richesse qu’il me semble y avoir déposée avec beaucoup de cœur et d’expressions de mon Être.

Lors de mes prospections j’ai rencontré donc beaucoup de personnes bienveillantes, vers qui je sentais pouvoir m’approcher avec une certaine aisance, et d’autres vers lesquelles il me semblait difficile d’avoir accès, qui émettaient une sorte de champ de sauvegarde, ou de protection, que je respectais, me tenant à une distance très raisonnable, en vue de ne pas interférer avec leur choix de préservation de leur espace, même si nous-nous trouvions sur une plage publique. Cela est bien légitime d’espérer avoir un espace de confort lorsque l’on se dépose ainsi, que ce soit sur une plage dans un parc ou dans la nature.

Certaines fois alors, me trouvant à bien 3 mètres + des personnes que je m’apprêtais à aborder, de manière instinctive j’ai senti leur réfraction à mon égard. Ce n’était non pas du principe de mon aspect personnel, mais de cette volonté à ne pas être dérangées dans leur environnement. Ainsi, bien avant le choix de mon approche, ces personnes sentaient déjà que quelque chose allait arriver, sans même que je n’ai pu entamer mon approche.

Ceci est une chose naturelle qui découle de l’instinct que nous avons tous, qui est en accord avec cette notion de préservation de notre environnement que nous espérons pouvoir préserver autour de nous et dans nos vies. Ainsi, lorsque je sentais cela au loin, je restais très à l’écart et je proposais un dialogue tout de même, mais je savais très bien que cela ne pourrait aboutir. Alors avec respect je m’éloignais rapidement de leur champ, pour que ces personnes ne se sentent pas envahies par ma présent ou même mon intervention, m’excusant du dérangement et leur souhaitant les modalités de convenance à leur égard.

Dans l’une de mes approches en confort et en respect, je suis arrivé vers un homme qui était avec son livre en train de bouger, et j’avais remarqué qu’un couple plus bas me regardait attentivement. Cet homme avait un chien plutôt conséquent, une sorte de croisement entre un pitbull et je ne sais pas quelle autre race. En règle générale les chiens sont tolérés ici sur ces plages si ils sont tenus en laisse, afin d’éviter des accidents, que ce soit des combats entre chiens ou des agressions physiques. M’approchant très doucement et avec sérénité, sans agression donc, j’ai gardé une distance de sécurité bien élaborée en me présentant avec une voix saine à cette personne, et là, en un éclair, et j’avais bien vu le regard de ce chien méfiant, ce molosse m’a foncé dessus à l’allure que nous connaissons.

Dans cette position, naturellement et instinctivement, nous avons une peur viscérale d’être agressés et violentés par un tel animal, mais de ma position de sérénité, de neutralité, je n’ai pas eu à avoir cette influence de la peur qui aurait pu se générer en moi. Bien sûr l’instinct de peur de cette agression est venue se manifester en moi, mais en un millième de seconde je ne faisais plus partie du champ de perception de l’agression de ce chien, et celui-ci s’est retrouvé comme étant désorienté et m’est passé à côté en me frôlant. Il me contourna, encore engagé qu’il l’était dans son élan et dans sa course effrénée, puis il s’est retrouvé éloigné de moi de l’autre côté, en stoppant sa course arrivant près de son maître, ne sachant pas ce qu’il s’était passé, et troublé quelque peu par la circonstance.

Le maître avait beau eu l’appeler, nous savons très bien qu’un chien qui part en mode frénésie, vous aurez beau l’appeler de milles façons, et même si vous pensiez que votre chien n’était pas capable d’aller agresser quelqu’un, il est juste en mode frénésie, il ferme alors totalement sont champ de conscience, qui reste relatif pour un chien, et il n’a qu’un objectif instinctif c’est de foncer sur sa proie.

Le maître regardait son chien en se sentant impuissant et en étant décontenancé, car il réalisait bien que si son chien venait même à peine à me toucher, que cela engagerait de fortes problématiques pour lui avant tout. Je lui ai dit alors, pendant que son chien me contournait, « ne vous inquiétez pas il n’y a rien de mal, tout va bien ». Mais je voyais bien que le pauvre homme ne savait pas comment réagir, et je sentais bien également sa peur que je ne sois endommagé par son animal.

Le chien s’était presque apaisé, et moi j’étais toujours dans mon énergie de neutralité. Je voyais dans son regard encore l'impression de la frénésie qui l’avait animée sans raison valable, si ce n’est la volonté de protéger l’environnement de son maître qu'il avait acquis comme centre de gardiennage. Je restais ferme dans mon état, serein et en accord avec moi-même et avec l’environnement, et en aucun cas dans une quelconque peur de quoi que ce soit. Si la vibration de peur s’était manifestée en moi, il est certain que ce chien m’aurait au moins agrippé le bras, écharpé, ou encore qu’il m’aurait peut-être couché au sol, et qui sait, peut-être aurait-il dirigé ses crocs de manière mécanique et non réfléchie vers ma gorge…

Je me suis alors éloigné de leur emplacement, alors que ce chien me regardait encore, mais avec, dans le regard, l’impression d’avoir traversé un espace vide, et ne comprenant pas ce qu’il faisait là au beau milieu de la plage, alors que juste avant il était tranquillement déposé sur la serviette de son maître. J’ai encore une fois exprimé au maître que ce n’était rien, et il ne me sembla pas nécessaire de lui dire qu’il devait faire plus attention à son animal, voir même à l’attacher, je pense que ce choc lui aura servi de leçon.

Pour moi en revange, ce fut l’affirmation d’un travail bien élaboré en moi, car je me suis déjà fait agressé par trois fois par des chiens, un m’aura mordu le bras étant petit dans un camping, alors que je rentrais dans le territoire de leur emplacement pour rejoindre un camarade de vacances, un autre m’aura coursé dans un chemin d’une petite forêt qui menait à la plage, et un autre un peu perturbé, et flippé je pense, qui me suivait avec un comportement hargneux et excessif, près à la défense de je ne sais trop quoi, que j’ai rejeté finalement en scandant un verbiage brute, lui ordonnant de se calmer.

Lorsque je me suis dirigé alors vers le couple plus bas, qui observait avec insistance la situation, la dame m’a de suite félicité : « Bravo ! Un peu plus et on aurait été obligé d’appeler les pompiers pour vous emmener en urgence aux soins. Vous n’avez pas eu peur ? ». Je lui ai alors expliqué les raisons que j’explique brièvement en dessous, et je passais pour une sorte de personne avec une grande force intègre à leur égard. Ils étaient tous deux comme époustouflés par ce qui devait être pour eux une sorte de prouesse peut-être, je ne sais pas. De fait, je voyais bien qu’ils me portaient une considération, peut-être un peu trop excessive ? Je ne saurais dire.

Quoi qu’il en soit, ici ils ont pu voir la démonstration de ce qu’est l’esprit de neutralité en soi. On ne peut pas parler de sauvegarde, car le sentiment de sauvegarde découle de la pensée de la venue d’un risque. Si au contraire nous ne considérons aucun risque dans une situation, pour quelle raison aurions-nous l’expression de vouloir une sauvegarde sur quoi que ce soit ?

Ainsi je me vois avoir réalisé cette résilience en moi. Résilience de la peur de l’agression d’un chien, mais qui plus est, cette capacité à me positionner en un éclair dans une forme de neutralité, une vibration toute spécifique qui extrait notre Être tout entier de cette condition de dualité.

Cette peur alors je l’ai résiliée, et peut-être de manière générale. Je ne pourrais l’affirmer en moi et m’en rendre compte qu’à la venue dans ma vie d’une situation connexe.

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    La peur est une source vicelarde d'émotion brute, qui nous place dans des conditions très peu favorables, et nous laisse glisser dans la torpeur de la venue de situations dommageables, à la flagrance perturbation de notre Être profond.

Il est des positions intérieurs qui nous permettent de pouvoir résilier la venue instinctive de nos peurs. En effet, la plupart du temps nos émotions, qui engendrent peurs colères jalousies, ou toute autre nature de troubles en nous, arrivent de manière impulsive, et nous n'avons qu'une très faible marge de temps pour les adoucir et ne plus en être affaiblis, dans notre environnement corporel et personnel.

La pulsion instinctive des émotions et de la génération de leurs influences en nous ne peut être contrôlée par qui que ce soit, au sens de la venue instinctive, qui est un mécanisme de préservation de l'Être, une sorte de mise en garde, une prise de conscience, invitant l'Être à prendre position d'un risque flagrant. Cette notion d'instinct alors est une mécanique automatique que personne ne peut endiguer, c'est une chose impossible.

Par contre, lors de la venue de l'impulsion instinctive, d'une peur ou d'une colère, comme de toutes les autres choses générées par l'impulsion, il est tout à fait possible d'inverser l'influence que cela détermine en nous, au plus profond de notre mécanique émotive.

Pour arriver à résilier l'influence de cette impulsion instinctive en lui, l'Être peut adopter une posture de détachement, autant de la situation comme de sa personne. Nous ne pouvons pas parler d'évidence de réalisation pour pouvoir adopter une telle posture de résilience, mais ce n'est pas une chose impossible, ou même irréalisable en l'Être. Tout sera fonction de sa volonté de ne plus être influencé par cette charge contraignante de l'impulsion en lui.

Pour pouvoir se permettre cette résilience en soi, il n'y a pas de secret, la forme de la neutralité est le seul outil permanent qui peut permettre de réaliser cela. Qu'est-ce que cela veut dire ?

Dans la vie coutumière, dira-t-on, nous évoluons dans un monde duel, dans des considérations des choses, ce qui nous met dans une forme de séparativité. Séparativité car nous considérons l'autre comme étant un possible dommage collatéral envers nous, ou envers notre environnement ou même nos proches. On induit alors dans la mémoire de notre corps, qui agit directement sur la forme instinctive de notre Être profond, que nous pourrions subir un dommage d'une entité tiers, ou d'une situation quelconque.

De ce qui est de l'influence matérielle dans l'ordre des évènements qui peuvent nous infliger des troubles, nous n'en prenons pas considération ici, dans ce développement, car ici il n'est fait nature que des situations entre les Êtres, de conception humanoïde animal ou même d'insecte.

En réalité, et nous le savons tous très bien, il y a une forme de communication entre les Êtres de toute nature qui engendre des influences d'attractions et de répulsions entre eux, et c'est en cela que l'instinct joue un rôle flagrant. Il permet à l'Être de ressentir ce qui crée des tensions ou, au contraire, ce qui génère une sorte d'osmose.

La communication entre les Êtres est influencée par nombre de mécanismes en nous. J'ai regroupé le tout en un seul terme, afin de diminuer la redondance explicative de toutes ces choses. Les « magnéromones » sont l'ensemble de ces mécaniques, et ces mécaniques sont : les phéromones, le magnétisme (attraction/répulsion), la télépathie, les odeurs corporelles naturelles et synthétiques, le sens de la communication par les yeux, nous savons que dans le regard nous pouvons voir beaucoup de choses, si la personne est en joie en colère ou même en haine, c’est une flagrance, le visage et ses modulations, qui nous donnent aussi un aspect communicatif sur l’état de la personne, la gestuelle, que ce soit corporelle ou le fait d’engager des mouvements, comme faire bouger ses cheveux, ou encore se toucher une partie du visage ou du corps afin de susciter une attirance ou un dégoût ; tout cela sont l’ensemble des manifestations de communication qui nous donnent des signaux de ce qui est dans l’instant.

Donc on ne peut s’amuser à dire à chaque fois un phrase aussi longue, d’où le fait que j’ai dû choisir d’utiliser un terme générique permettant d’englober toute cette masse en un seul mot, qui sera alors « magnéromones ». Et la communication de tout cela, entre tous les Êtres, j’ai nommé cela « kascrine », car pour chaque mode de communication nous avons, nous humain, il n’y a rien de personnel en chacun de ces mots, dû créer des mots pour déterminer ces modes de communications entre les choses dont on se sert, comme le wifi le bluetooth l’Ethernet la fibre optique la 4G etc.. En bref je n’invente rien ici, je ne fais que mettre des mots sur des choses qui existent depuis toujours, et qui n’ont jamais été alors encore nommées par nos soins, nous humains.

En cela alors les magnéromones qui nous communiquons dans notre vie, autour de nous, jouent un rôle fondamental à la kascrine qui nous environne, et c’est en cela qui le mécanisme de l’instinct se développe en nous, lorsque nous réceptionnons kascrine de la possible venue d’un dommage collatéral avec une autre personne, ou un Être tout autre. Et c’est la position que nous adoptons après la réception de kascrine qui nous établit soit comme victime, soit comme source extérieure à la situation. Extérieure pour quelle raison ? Car en se plaçant en état de neutralité, nous ne sommes plus dans une vibration de faiblesse, de crainte ou de peur, nous ne sommes plus sujet à la réception d’un dommage potentiel.

L’influence alors des vibrations de peurs de colères de jalousies ou autres, génère en nous une prédisposition à accentuer une situation. Si alors nous devenons capable de ne plus laisser s’animer en nous ces impulsions, alors nous commençons à reprendre le pouvoir sur nous-mêmes, d’une certaine manière, car nous stabilisons en nous les effets des émotions, et nous sommes alors plus à même de voir venir les choses avec discernement et stabilité d’esprit, ce qui nous donne une force de maintien de notre Être.

Si nous-nous efforçons à ne plus être en prise à nos émotions instinctives et influençables dans nos fondations, si nous arrivons à adopter une forme de neutralité dans ce que l’on vibre dans notre corps, alors toutes les influences de la vie qui essaient d’accentuer le mal être en nous, tout ceci n’aura plus aucun impact concret sur et en nous. Cela ne sera que des informations de ce qu’il se passe, mais ne pourra en aucun cas nous affliger. Bien au contraire, de cette position de neutralité, ce qui ne veut pas dire ne plus s’engager à faire quoi que ce soit dans la vie, alors nous adoptons une stabilité ferme en nous, ce qui améliore aussi bien notre caractère que notre charisme, comme notre recul face aux évènements de la vie.

Voilà ainsi une brève explication des influences de la pulsion instinctive en nous, et de sa résilience possible.

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout.
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