
Référence au roman de science-fiction-réalisme

• Les premières lignes •

J’aimerais vous partager ce qui m’a pris de lancer cette œuvre que j’affectionne, bien naturellement. Pendant une très large période, entre 2012 et 2016, je me suis mis à lire énormément d’ouvrages, aussi bien de l’ordre de la romance généralisée, généralisée dans le sens où je ne vais pas présenter tous les types, et également beaucoup d’œuvres philosophiques scientifiques ou encore de l’ordre de l’ésotérisme exotérisme*. De cette circonstance, j’ai réalisé un ouvrage, un essai, que j’ai publié en 2016, qui est à nature philosophique composant les derniers termes présentés juste avant cela. * Ésotérique : Partie de certaines philosophies d’une pratique qui devait rester inconnue des profanes. Enseignement qui désigne la doctrine des choses intérieures, des choses relevant des phénomènes, au sens de rentrées, cachées, inaccessible aux profanes. * Exotérique : Se reporte aux mêmes attributs que l’ésotérisme, mais se référant aux phénomènes extérieurs à l’Être. Lors de mes vacances en Vendée en 2017, la première année où je m’accordais de découvrir cette merveilleuse région, je me voyais à me laisser aller dans la contemplation de la vie. De là, sur le sentier solitaire que je parcourais en ces instants, seul avec ma présence, de cette forme de vie qui fut la continuité de mon existence, je me sentais pousser des ailes. Ayant déjà fourni un travail conséquent dans mon premier ouvrage, comme dans beaucoup d’autres récits que j’avais repris remaniés corrigés et illustrés, afin de les partager gratuitement à un lectorat entièrement inconnu de ma plume, ou presque, - bien entendu, de mon entourage certains me lisent depuis ces belles années de révélations -, je me disais que, avec toute cette créativité qui traversait mon esprit, qu’il me serait certainement profitable de déposer tout cela sur le papier, et ceci afin de m’enrichir intérieurement parlant, de ce sens affiné qui peut s’induire en la personne qui se laisserait aller à l’exercice de la réalisation littéraire. Comme je l’ai déjà partagé dans l’article « Vendée 2017 », tout était en fait déjà réalisé en moi, de ce qui constitue la base des fondations de l’histoire qui allait prendre forme sous mes yeux. Alors j’ai ouvert mon ordi, un soir, alors que j’étais installé chez Julien, un hôte qui m’avait accueilli dans le cadre d’un site de location de vacances que l’on peut trouver sur le web, et j’ai ouvert la première feuille qui allait constituer la page du titre du roman à naître. M’aura-t-il fallu réfléchir longuement avant qu’un titre puisse se matérialiser ? M’aura-t-il fallu de grandes réflexions de sa nature sa forme et de ce qu’il devait représenter ? Tout naturellement je ne l’avais pas réfléchi un seul instant, et il s’est juste déposé le plus simplement du monde sur cette première page - Les Portes Cristallines au-delà des Monts -. Voyant cela, je me suis arrêté, projeté que je me voyais dans la réalisation de tout cela, ça me semblait si complexe à entreprendre. Mais où est-ce que je m’engageais ici ? Je n’arrivais pas à savoir si je n’étais pas plutôt en train de me perdre dans la croyance de pouvoir réaliser une chose qui, au grand jamais dans ma vie, aurait pu même juste un instant faire partie de mon imaginaire, que cela soit de la petite enfance à l’adolescence, comme en ces périodes où on vous prétend être adulte de par l’âge, alors qu’il vous faudra encore bien des années avant d’acquérir une certaine maturité. Je ne me suis jamais vu, même ne serait-ce que penser pouvoir me retrouver devant une convenance littéraire, dans la prouesse de mettre en œuvre un texte nourrit d’une histoire riche de sens, pour soi en tout cas. Ensuite on laisse au lectorat la finesse de son appréciation de cela, dans son plaisir ou son déplaisir. Mais comme je l’ai souvent dit, dans une telle réalisation on se met comme à nue, et nous sommes forcés de nous retrouver dans une sorte de représentation du soi. L’égo s’en gargarise ou non, suivant les cas. De cette position alors, devant cette première page ouverte, je passais à la suivante, et c’était partie ! Tout dans mon esprit était déjà construit, seuls des éléments connexes de la réalisation des bases des lieux des circonstances, ou même de certains personnages encore inexistants n’étaient pas présents dans mes songes. Je savais de quoi parler, quelle histoire partager, les personnages principaux, les intrigues et les chutes, les projections en détournement, les situations et les espaces, et bien entendu la fin, le moment attendu du pourquoi du comment. Des toutes premières lignes mon esprit partait dans tous les sens, la créativité fusée en moi. Je me disais, mais bon sang (pour ne pas être grossier), je ne vais jamais réussir à tout retenir. Cela défilait si vite, et malgré mon aisance à la dactylographie je me voyais être trop lent. Je me suis dit bon, je vais essayer de l’écrire directement, peut-être que cela posera les choses d’une manière moins dynamique. Eh bien non, c’était exactement la même chose, j’écrivais si vite, mais ce qui se générait dans mon esprit était bien plus rapide. Fichtre, comment vais-je m’en sortir ? Je constate que, aujourd’hui, les choses n’ont pas changé, pire même encore, de cet esprit si vif à la créativité, je me suis retrouvé à générer d’autres histoires, alors que je n’ai même pas encore fini la réalisation de celle-ci. Et forcément, même si j’ai noté sur un brouillon la nature de ces histoires naissantes et leurs fondations à réaliser, j’y pense et j’y pense encore, et je me dis quand est-ce que je vais bien pouvoir déposer tout cela. Mais comment j’aurais pu deviner avoir un esprit aussi vif et enrichis en si peu de temps, quelle mouche m’a piqué ? Ah non pas une mouche, je préfère une abeille, elles me ravissent avec leur beauté et toute cette richesse qu’elles nous procurent, quels Êtres merveilleux. Ainsi voici, me voici, là, déposé sur ce siège, si souvent, à organiser mes chronologies, et générer les liens et les rencontres entre les personnages, à me voir déjà commencer à réaliser les autres histoires dans mon esprit, à continuer à alimenter ce récit qui me tient tant à cœur, tellement une grande partie de mon essence y siège. Tout cela, en tant qu’écrivain auto-édité est très laborieux à mettre en place. Toute cette fécondité qui se génère dans la réalisation de tout ceci est si riche, et les épreuves de cette création à l’individuelle sont si ardues. Mais ô combien grande est la richesse de l’émancipation du cœur dans cette œuvre qui, pour l’auteur, est gigantesque. • Merci de votre découverte de ces instants importants dans ma vie.
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