*Étéopie : Représente quelque chose de possiblement réel, vrai, ou de ce qui pourrait l’être si les évènements de l’évolution de la vie avaient pu en être autrement. Cela tient du néologisme composé du grec « ἐτεόςπία », « étéopia », « étéopie », élaboré au XXIème siècle par l'auteur Cédric Leroux dans sa Saga de science-fiction-réalisme.

Son préfixe est « étéos » : « ἐτεός » (adj : rare) « vrai, réel » ; (n. sg.) adv. « vraiment, en vérité » Wiktionnaire ; avec la terminaison dérivée du mot grec « τόπος », « tópos » (lieu, endroit), exposant le « lieu vrai, l'endroit réel ». Ceci est organisé de la même façon que pour les mots utopie, dystopie et uchronie. 

Uchronie : Venant également de la fiction, on y présente un genre qui repose sur le principe de la réécriture de l’histoire à partir de la modification du passé. « Uchronie » est un néologisme du XIXème siècle créé par Charles Renouvier avec pour modèle l’utopie ; le « u » pour « οὐ », « oú » (préfixe de négation), et « χρόνος », « chronos » (le temps). Étymologiquement le mot désigne donc un « non-temps », un temps qui n’existe pas. On utilise également abusivement l’anglicisme « histoire alternative » (alternate history). 

Nous y voyons là clairement une large différence entre ces deux thermes. Dans l'uchronie nous présentons une chose qui n'existe pas, potentiellement, qui n'est qu'une représentation de ce qui n'a jamais été et ne pourrait être changé. Et l'étéopie présente quelque chose qui existe potentiellement, ici ou en d'autres mondes, relevant de théories qui peuvent sembler farfelues et fantasques pour certains, et totalement réalistes pour d'autres.

Utopie : Venant de l’anglais « utopia », ce mot est quant à lui inventé en 1516 par Thomas More dans son livre « Utopia ». Il est construit à partir du grec ancien dérivé de « τόπος », « tópos » (lieu), avec le préfixe « οὐ- », « ou- » (non), littéralement « οὐτοπία », « qui n’est - en aucun lieu ». Dans le sens courant, une utopie est un projet d'organisation politique ou un idéal qui ne tient pas compte des contraintes de la réalité, ou de faits objectifs. Par extension, c'est un projet ou une idée qui apparaît comme irréalisable, idéaliste, illusoire ou chimérique.

 Ainsi, l'utopie est l'espérance de la réalisation de quelque chose qui ne peut être réalisée, car descendant de concepts dont la pensée pragmatique et matérialiste en désigne l'impossibilité, le sens intangible. Que pour l'étéopie en revanche, y sont présentées des choses encore réalisables, potentiellement tangibles et factuelles, qui peuvent déjà exister sur des planètes d'autres mondes nous étant méconnus, même si cella est baigné dans un récit fantaisiste pour certains, et réaliste pour d'autres.

Dystopie : C’est une fiction se plaçant dans un univers déshumanisé et totalitaire dans lequel les rapports sociaux sont dominés par la technologie et la science, ou par l'esprit guerrier et dominant. Il s'agit en réalité d'un discours officiel qui clame que le système en place est le meilleur qui soit, et qu’il s’applique de façon intégrale et idéologique. Son origine vient des ouvrages tels que « 1984 » de George Owell publié en 1949, ou encore de « Soleil Vert » de Ray Bradbery réalisé en 1966.

Il tient du dérivé de l’anglais « dystopia », mot forgé sur la racine grecque ancienne de « δυστοπία », « dystopia », composé de « δυσ », « dys » (mauvais, anomalie, difficulté, erroné), et de « τόπος », « topos » (endroit, lieu, place), littéralement, « mauvais endroit, mauvaise place ».