Partage d’extraits de
• Ônie 96 Harmô –
Les jeux de l’Amour
et sa Suprématie révélée

– Chapitre III – Le couple humain que l’on perçoit –

L’origine de la relation de couple remonte à des temps très lointains. On nous a démontré qu’à l’origine l’homme et la femme n’avaient pas connaissance de cette capacité qu’ils avaient à s’unir l’un à l’autre. Ils ne faisaient que vivre respirer et manger, divertir leur temps et explorer la nature. On nous a, depuis la petite enfance, toujours parlé d’Adam et Ève, cette paire de la genèse qui fut créée à l’origine des Origines. Il s’avère que ceci n’est pas totalement faux, mais n’en est pas l’exactitude de l’histoire. Sans rentrer dans trop de détails qui pourraient sembler perturber l’esprit, la version de ces deux Êtres est réellement ce qu’il a pu advenir, mais ils n’étaient peut-être pas que deux, et nous ne savons guère réellement si l’homme fut manifeste avant la femme. Certains textes nous formulent que l’homme fut de la première création, celle du Grand Architecte qui y déposa son Essence Divine, une partie de sa conscience et de sa volonté. Puis, il nous est dit également que, par la suite de l’évolution de l’homme dans la matière, après avoir été éjecté de l’Éden, qu’il fût prédestiné à servir les Dieux qui ne voulaient guère s’abaisser à faire de basses besognes pour s’octroyer les biens qu’ils convoitaient.

L’homme n’était alors qu’un simple serviteur de ces volontés, qui devait travailler durement pour satisfaire ces mandataires. Dans les Origines nous savons qu’Ève était la contrepartie d’Adam, et qu’ils vivaient tout deux (ou un ensemble d’eux) sans avoir connaissance de la fonction de leurs attribues sexuels, jusqu’à ce qu’ils soient chassés du jardin. Puis, on dit qu’il vint un Dieu qui éprouva de la compassion pour cette création qu’était l’homme, et il décida de lui offrir comme compagne de vie la femme (ou plutôt de lui faire découvrir les vertus sexuelles). Il s’en est venu, par la suite logique, que ce Dieu leur aurait expliqué quelles étaient les fonctions supplémentaires qui leur étaient offertes pour leur évolution. Il leur eut appris alors ce qu’était la sexualité, mais aussi à se satisfaire et à se suffire à eux-mêmes, à cultiver la terre et se concevoir des outils et des logis.

Nous n’évoquerons pas plus de formulations à ce sujet, car nous ne sommes pas ici pour revoir qu’elle est la véritable genèse de l’Être humain. Malgré que cela puisse être ce qui pourrait nous amener, de manière instructive, à prendre conscience que l’homme ne découle pas du tout de singe primate mais d’une toute autre réalité. Ce qui met bien à mal d’ailleurs toute la théorie de Darwin fondée sur ce principe incertain. Principe dont on n’a, de nos jours, toujours pas été capable de faire le lien entre les différents « primates » énumérés dans cette approche. L’origine de l’homme est alors bien au-delà de ce concept simpliste, et nous pouvons en avoir une vision plus large grâce à des auteurs comme Anton Parks, Gerry Zeitlin et bien d’autres, qui nous relatent, dans leurs ouvrages respectifs, quels sont les possibles fondements de notre espèce, et d’où elle a réellement été formée.

Réalité ou fiction ? Chacun observe cela avec ses propres filtres. Je nous invite à aller à la recherche de ces valeurs si nous en avons le désir. Mais je nous affirme que ce n’est pas forcément nécessaire, car ceci n’est que de la mentalisation du passé, une projection en arrière, alors qu’il nous sera plus profitable de rester dans l’instant du moment présent et de ne pas faire de projections. Cela pourrait plutôt venir induire en nous certains chamboulements émotionnels inutiles d’une part, mais aussi une remise en question de nos fondements et de notre dite réalité. Et il est probable que cela semblerait être une difficulté majeure pour l’ensemble des esprits confrontés à ces révélations. Mais ne rentrons pas en digression* expressément. En ce qui nous concerne, ici et maintenant c’est, encore une fois, de nous ramener en conscience à l’Amour Véritable. Et pour ceci il nous est grandement nécessaire de faire le tour des domaines dans lesquels cet Amour a été représenté, ou plutôt détérioré dans une composition incertaine et détournée, nous ayant servi de point d’appui pour nos propres petits besoins personnels.

*Digression : Action de s’écarter d’un thème principal, de sortir d’un sujet originel, dans le développement d’un discours oral ou écrit, parasitant et saturant celui-ci, et ainsi l’écartant du principal.

Revenons alors au couple après cet interlude, qui se forme de par des atomes crochus, comme on se le représente, et qui fait naître une relation à long ou à court terme entre deux Êtres prédisposés à cette situation.

Dans tout ethnie et toute culture la relation de couple prend des formes spécifiques, et se colore en vertu des mouvements de l’appréciation de l’esprit communautaire de ces peuples, de ceux qui en déterminent leurs valeurs propres. En général, ces valeurs sont plutôt proches et ne varient pas tellement d’une civilisation à une autre. Mais dans certains cadres sociaux de certaines nations cette coloration est animée et agencée d’une manière assez spécifique. On peut en retrouver une certaine vision qui semblerait décalée pour d’autres mœurs sociales d’autres nations, dont on constate que la notion de couple peut prendre des proportions telles, qu’elle semblerait s’égarer d’une forme de logique existentielle. Nous n’avons instamment pas forcément besoin de venir y apporter un quelconque jugement, seulement on peut tout de même en faire la remarque ici. Ces couples sont formés par des principes de possessivités, dans le sens où on voit l’un des Êtres assujetti à cette situation, qui ne sera pas nécessairement dans la position de vouloir s’investir dans cette relation, mais plutôt d’y être poussé par l’assentiment* des familles, conduisant à un mariage forcé en vue de s’octroyer des biens qui seront, eux par contre, colorés d’une vague d’amertume profonde. Nous ne parlerons pas d’âge dans cette situation, mais nous connaissons ce type de manifestations. Peut-il naître un lien émotif entre ces deux personnes mises en relation ? Il se pourrait que cela puisse arriver, mais il semblera qu’un tel lien soit plutôt rare.

*Assentiment : Consentement, accord, expression d’une adhésion, d’une approbation à une idée, une proposition ou une opinion formulée.

Au-delà ce cas, nous avons des couples qui sembleraient être fondés sur des bases plus respectables, penserons-nous. Si nous cherchions et creusions plus en profondeur, sur ce qui anime le désir de se mettre en relation avec une personne, nous pourrions sûrement être surpris sur les réels intérêts et désirs des parties en lien. Certes au départ d’une rencontre se manifeste, certaines fois, quelque chose qui danse avec la romance d’un conte de fée, un scintillement qui fait se retrouver ces deux plantes sur un nuage vivifiant dans une légèreté d’existence. Dans d’autres cas cela pourra être la toile de fond qui cache une tout autre réalité, qui sera celle, et c’est très souvent le cas, du fait d’éprouver le désir encore une fois de s’accorder des biens en s’affiliant dans cette relation qui constituera un apport générationnel et familial. Ainsi cette relation sera colorée par cette possessivité, découlant sur une sorte d’acharnement, d’un maintien constant et d’une accroche certaine à cette position. L’Être, se complaisant dans cet apport, ne voudra pas lâcher prise sur ce qui comble ses désirs dans cette avidité. Et même alors si le couple peut tout de même être fondé sur une base amoureuse et qu’ils veuillent l’affirmer en toutes circonstances, il restera quoi qu’il arrive, et avant toute autre chose, cette notion de possession. C’est inné, ça relève de notre aspect de prédation, cela nous colle à la peau quoi que l’on pense ou que l’on fasse. Il ne sert à rien de le nier ou de faire fi* de cet agencement en nous, car le nier est se mentir à soi-même et aux autres. Ce n’est qu’hypocrisie et destruction de la confiance en l’autre et en soi-même. Si nous avons la justesse d’esprit de le comprendre, ne soyons pas dupe et affirmons-le à nous-même pour ensuite savoir l’affirmer ouvertement à l’extérieur.

*Faire fi : Dédaigner, mépriser un fait. Ou encore « ne pas tenir compte » dans certains usages de la locution.

Ainsi on aime, on se pousse à aimer, mais c’est un amour coloré par notre avidité, par nos besoins, nos pensées, notre manque et nos peurs de solitude. Ne considérons pas cela comme un mal, bien au contraire, il n’y a ni mal ni bien ici, il y a juste ce qui se manifeste en nous, car nous sommes sujets à cette réalisation de vie pour nous et pour ce qui se trouve autour de nous. Nous ne faisons que faire comme les autres, les mêmes comportements qui ne sont que le reflet du système dans lequel on est, qui nous donne cette projection de comment on doit se comporter sur cette plateforme. Parce que cette société a déclaré que cela devait être modulé de cette manière dans son foyer national. Alors d’une part on est assigné à suivre ce conditionnement, et d’une autre part on suit également nos instincts de prédateur en mal de possessivité, mais aussi de sexualité. C’est le paradoxe de notre vie, l’appétence* qui s’exerce incessamment. La victime alors n’est pas une simple personne mais tout le monde, car nous sommes tous victimes de ces flux de mouvements relationnels conjointement liés à ces formules qui nous régissent.

*Appétence : Désirs instinctifs, qui porte à satisfaire ses désirs vers tous objets propres à sa satisfaction personnelle.

Notre couple alors nous permet de vivre une relation nous portant à partager des biens, à partager une forme d’énergie physique, psychique, affective et matérielle. Cela nous procure nombre de sentiments plus ou moins agréables ou dommageables, suivant les évènements survenant dans nos vies conjugales. Ce n’est donc pas à dénigrer, c’est un plateau où se manifeste nombre de formes qui se veulent intégrer une utilité, favorable ou non aux personnes qui partagent ce cadre de vie. Le plus difficile est d’arriver à s’admettre que les fondements de tout ceci peuvent être bancales et faire vaciller notre sensibilité, pouvant faire émerger une instabilité nerveuse. Car si le mensonge vient à se manifester de plus en plus, on en vient à éprouver une forme d’aversion envers notre structure conjugale.

Tout ceci est très délicat à stabiliser, et c’est de ce point de vue que l’on peut constater à quel point nous avons construit des réalités qui ne sont qu’illusoires, cherchant à nous rassurer nous-mêmes, mais surtout, s’exerçant afin d’espérer que les yeux extérieurs n’y voient pas les brèches. Car l’opinion des autres met le plus souvent à mal le moral de l’’Être. Il est dommage de songer qu’un couple, dont on prétendrait qu’il tient dans la longévité, parce qu’on considère qu’il est alimenté par un amour certain, ne soit en fait qu’une gangrène qui ronge les conjoints qui y demeurent.

En bref, le couple est un bien fondé, mais aussi un mal insidieux qui peut faire naître un écheveau* au sein du relationnel. On appréciera vivre une relation dont on soutirera les plaisirs que l’on espère y dégoter, en espérant que cela soit durable et nourrissant. Le couple est alors alimenté par une forme d’amour, quoi qu’il arrive, qu’il soit de la possession ou d’un amour de cœur il reste une forme d’énergie dont on se nourrit et que l’on cherche à faire perdurer. Sous d’autres formes également nous pouvons avoir aussi cette notion de relation. Dans une notion spirituelle on appelle cela un rapport entre Âmes sœurs ou Âmes jumelles (ou encore Flammes jumelles), et c’est une notion tout autre qui découle d’une structure bien spécifique.

*Écheveau : Quelque chose de compliqué, d’embrouillé, d’emmêlé.

Contrairement au couple humain connu et reconnu, ce rapport est fondé sur un rapprochement des énergies subtiles, une sorte de réagencement des formes et des forces qui s’étaient égarées de leur source d’origine. Et nous verrons par la suite que ces notions sont bien différentes au couple humain, car leurs valeurs sont enclines à se détacher de la notion de possessivité.

Nous savons alors que nos relations conjugales sont colorées par cette forme d’attachement duquel on ne veut généralement pas lâcher prise. C’est ainsi que l’on crée une sorte de chaîne de bagnard, ou une prison dans laquelle on s’enferme nous et notre conjoint(e). Il est difficile dans cette stature de s’accorder une totale liberté, et la jalousie s’y manifeste très rapidement. Ce qui donne lieu aux conflits que l’on connaît, aux rapports destructeurs qui mettent à mal le relationnel, autant au sein du couple qu’à l’extérieur, se répercutant sur la famille et les amis proches. Nous sommes attachés à l’autre pour des raisons dont on formule ce principe de l’amour, que l’on a dévoilé au long de ce texte, une forme qui ressemble plus à de la possessivité, mais aussi à la crainte de la solitude, la peur qui ébranle le système nerveux de la personne et qui la pousse à devenir une fieffée* menteuse en toutes circonstances, autant envers son(sa) partenaire qu’envers elle-même, qu’envers l’ensemble des gens aux alentours.

*Fieffé : Qui a un vice ou un défaut situé au plus haut degré.

On s’accorde alors à songer que cette forme de couple humain peut sembler bien loin de ce que les énergies en représentent à l’origine, de comment cela devrait s’agencer et se mettre en place dans le cadre de la rencontre de deux Êtres, qui se retrouvent soumis à cette impulsion qui induit en leur cœur de curieux troubles, et dons l’esprit n’a jamais été en mesure d’en comprendre les mécanismes. On sait juste que l’amour, qui naît d’une rencontre, fait exploser le cadre de vie du quotidien de la personne, quitte à chambouler en totalité son parcourt et même sa stabilité émotive. Cela met à mal le corps et les émotions, nous place dans un sentiment trouble qui se répercute sur notre devenir, sur nos actes de tous les jours, pouvant même nous rendre dingue certaines fois, mais on ne saurait expliquer tout ceci avec exactitude. Ainsi, nous vivons ces relations sans se poser de réelles questions, à savoir quel est le pourquoi du comment cela advient ? Quelle en est la résultante et où cela nous mène réellement ? Cela reste un mystère pour beaucoup d’entre nous, en voici la moralité.

[ Dans l’évolution de cette œuvre, nous verrons que la liberté en amour prime sur tout le reste, que les relations vécus de cet ordre offrent une stabilité bien plus en adéquation avec le naturel de l’Être. (Encore une fois, ici nous n’avons qu’un extrait sur une œuvre de plus de 450 pages) ]

Partage extrait du
– Chapitre V – Captation de l’Amour –

Ainsi notre corps, notre Âme et notre Esprit, notre cadre de vie et son cheminement sur l’asphalte de ce monde qui nous accueil, toutes ces parties de nous-mêmes ne demandent qu’une chose en premier lieux pour évoluer avancer et s’alléger, et cette chose primordiale n’est autre que ce fluide électromagnétique-sensible qui est partout et en tout. Cette forme imperceptible de manière visuelle ou physique, cet élément souche que l’on ne peut représenter avec nos formes et nos appréciations matérialistes. Cet Amour est la première force vitale, celle qui fut de la première création, celle qui est la plus ancienne des manifestations dans l’ensemble de l’existence des mondes, autant subtils que denses. Et c’est là notre première nourriture, ce dont notre organisme dans son ensemble demande l’absorption, ou qui vient à quémander les effluves pour sa survie légitime. Si l’on ne peut percevoir et emmagasiner cet Amour, alors nous ne pouvons exister et demeurer vivant. Nous sommes forcés de consommer cet Amour au quotidien, même ceux qui le rejettent avec véhémence ont besoin de lui.

Nous avons toujours tendance à vouloir donner des valeurs aux choses. Nous cherchons à donner une explication à chaque chose qui nous entoure car, si nous ne leur donnons pas de valeur et de sens critique, la plupart des gens ne peuvent y croire, ils rejettent, pour la grande majorité d’entre nous, tout ce qu’on pourrait leur avancer être existentiel mais qu’on ne peut démontrer avec la science, avec des appareils de mesure toujours plus sophistiqués. On cherche le rationnel en évaluant des choses ou des formes qui ne peuvent être rationalisées, et ainsi on se perd dans les questions perpétuelles et existentielles : « Mais si nous ne pouvons pas déterminer qu’une chose existe par la science, c’est alors qu’elle n’est qu’une illusion de notre psychisme, une espèce de folie passagère ou un malaise cérébrale chronique, alors comment pourrions-nous nous permettre d’en valider la réalité ? ».

Il existe une science qui s’évertue à analyser les formes de phénomènes étranges, de ce que les médiums ou les illusionnistes s’exercent à représenter dans leurs mises en scène. Cette science s’appelle la zététique*, et elle est alors l’organe scientifique qui cherche à élucider ces phénomènes en leur donnant une valeur tangible et rationnelle. Ce sont souvent des phénomènes qui portent à confusion, qui sont basés sur des théories et des hypothèses de leur existence, qui se font se mettre en mouvement la nécessité d’en rechercher la cause et la véracité des faits. On va alors, par ces processus, chercher à démontrer par A + B que le phénomène semblerait être de la tromperie, ou une illusion ingénieusement modelée. Notre raison cherche toujours à nous faire nous certifier l’existence réelle d’une chose, auquel cas, notre mental s’en verrait perturbé de ne le pouvoir, car une chose qu’il ne pourrait valider avec raison lui porterait un trouble certain. Alors notre mental questionne, apporte le doute et pointe du doigt la supercherie qu’il détermine comme telle. Il ne pourra se cantonner à accepter qu’une chose soit sans pouvoir lui donner forme. Il trouve toujours nécessité d’éprouver le besoin de démentir un fait, tant qu’il n’est pas en mesure d’en apporter des exemples perceptibles et comparatifs, quelque chose qui lui donne l’outil lui permettant d’expliquer une chose en ayant un visuel explicite, et non pas un vide impalpable qui porte au doute les personnes à qui il étalerait ses hypothèses et sa science.

* Zététique : Science d’analyse des phénomènes, exprimant le doute de leur réalité ou des hypothèses de leurs manifestations. Elle se calque alors sur la raison du mentale, qui ne veut se permettre d’admettre des choses imperceptibles aux sens et aux outils d’analyse. Ce mot fut créé au 20ème siècle à partir de mot grec zetetikós, qui signifie « qui recherche », et les anglophones l’on nommée la « science of the skepticism », « la science du scepticisme ».

Mais alors, lorsque nous parlons d’amour, pouvons-nous arriver à déceler sa manifestation dans notre réalité ?

En voilà une bonne question qui prêterait à engendrer de réelles recherches. Il se pourrait même que la science y trouve la raison d’arrêter de douter sur des faits et phénomènes imperceptibles par leurs sens et leurs outils d’analyse.

Sommes-nous capables aujourd’hui d’arriver à déterminer si l’amour s’instaure dans un corps ou dans un autre ? Avons-nous la capacité de lui donner une valeur en vertu de sa manifestation ? Pourrions-nous en évaluer une forme perceptible et réalisable sur le papier par un schéma de démonstration ? Serions-nous capables d’en sculpter la forme dans un roque ou dans le bois ? Il semblerait que non, bien évidemment. L’Amour se manifeste sans notre consentement, et sans nous demander de le déterminer avec notre mentale analytique. Il vient se manifester en toute chose avec la force de la création.

Lorsqu’il se manifeste entre deux Êtres qui viennent à se mélanger dans une étreinte pomisse* flamboyante, il prend alors tout son essor et fait exploser la soupape pulsionnelle de ces Êtres. Il fait bouillonner la sphère émotionnelle et lui apporte une odeur délicate et enchanteresse, mais aussi une force de vigueur qui fait surchauffer l’ensemble de la musculature corporelle de ces Êtres. C’est un phénomène ici que l’on peut percevoir avec facilité d’une certaine manière. Mais avons-nous la capacité d’en donner une réelle valeur ? Pourrait-on déterminer que l’un des deux Êtres puisse ne pas être dans l’amour, mais qu’il soit juste dans une formule de fougue bestiale à la manière d’un trouzic* affamé ? Non, il ne nous est pas possible de le déterminer. On ne songe qu’à la perception que l’on peut avoir de l’énergie que cet enlacement nous projette, de par les magnéromones* qui se mélangent, mais pour ce qui est d’en révéler la réelle teneur en portion d’amour, cela nous est totalement impossible.

* Pomisse : C’est le partage d’énergies sexuelles lié au sentimentalisme émotionnel d’un amour profond, sans que cela puisse imager une quelconque connotation de nature perverse.

* Trouzic : Personnage aux dérives sexuelles profondément perverses et dégradés, qui exprime une forte appétence* que certains qualifieraient de malsaine.

* Appétence : Désir instinctif, qui porte à satisfaire ses désirs, vers tout objet propre à satisfaire un penchant naturel.

* Magnéromones : Résultante de la perception de toutes les sources à pouvoir attractif ou répulsif entre deux Êtres à polarité opposée. Communication et réception des effluves de toutes natures qui se dégagent d’un corps ou qui manifestent une expression de communication. Ce sont l’électromagnétisme-sensible, les phéromones, la gestuelle, les odeurs naturelles ou synthétiques, les expressions faciales, la télépathie, et toutes autres structures de communications autres que verbale entre les Êtres.

De même que l’on ne pourrait donner de valeur à l’amour qui se manifeste entre plusieurs personnes, que ce soit dans un cadre familial ou social. Ou que ce soit rien que dans l’inconnu que l’on croise dans la rue, des portions d’amour se mettent à jaillir et à voler en éclats sans même que l’on puisse le percevoir ou le déterminer. Et l’Être qui sera l’objet de son observation et de la venue du flash de cet amour en lui ne le verra certainement pas. Croyions-nous être capable de pouvoir mesurer, dans le regard amoureux d’une personne, la portion plus ou moins manifeste de l’amour que cet Être exprime à travers ses yeux ?

Pensons-nous être capable de mesurer l’étincelle d’amour dans ses yeux, d’évaluer la graduation du pétillement de ses pupilles pour en évaluer la force ? Et si cette personne venait à fermer les yeux, comment ferions-nous alors pour percevoir qu’il se manifeste une forme d’amour à travers elle ? Voici une colle que nous devons arriver à élucider. Mais est-ce que nous le pourrions avec nos outils limités ? Sûrement que non ! Pourtant la science n’en dément pas, elle cherche inexorablement à donner des valeurs de grandeurs à des manifestations ou phénomènes.

Nous savons que l’amour est la substance qui régit toute chose et toute la création, que ce soit de l’Être de chair humanoïde, évoluant dans une société moderne ou non, à la surface de la Terre ou ailleurs, dans ses entrailles ou au-delà, ou que ce soit les animaux de compagnie ou ceux de nature sauvage, ou que ce soit encore en passant par les plantes, de la faune et de la flore, jusque dans les éléments fondamentaux qui constituent l’ensemble de ces structures vivantes matérielles, l’amour est là, niché en chaque chose, en chaque regard, dans les toutes manifestations, mêmes les plus délicates, même celles que l’on pourrait répudier*. Et tout ceci, est-ce mesurable ? Nous est-il possible de mettre en place un diagramme suscitant l’expression de la manifestation de l’amour en toutes choses, en la pierre comme en l’oiseau qui passe au-dessus de nous à toute vitesse, tel un modèle réduit de l’avion d’acrobatie ? Il semblerait que non, encore une fois.

* Répudier : Rejeter un sentiment, une opinion ou une idée.

Ainsi, pourquoi continuons-nous à rejeter des hypothèses, à souiller des valeurs imperceptibles d’un certain point de vue, et que l’on ne peut développer dans une explication de valeurs et de proportions ? L’acte de foi est ici bien plus acceptable que le fait de vouloir absolument déterminer qu’une chose existe, parce qu’on a pu se permettre de la mesurer et d’en développer une forme visible. La science est un organe très utile au développement de l’humanité si elle est utilisée à bon escient, non pas pour la détruire mais pour l’enrichir. Mais elle se doit aussi d’admettre qu’elle ne peut pas tout mesurer, et qu’elle doit alors s’accorder à savoir s’associer avec la foi. Sans cela, elle ne serait qu’une valeur incertaine, elle ne serait elle-même qu’un phénomène humain, une hypothèse qu’on pourrait tout aussi bien évaluer avec un organe analytique qui la constitue. Mais alors, la science devrait essayer de s’analyser elle-même face aux choses qu’elle ne veut admettre, mais cela risquerait de provoquer un court-circuit dans ses unités centrales analytiques.

Il est certain que l’Amour n’est pas analysable, qu’il est et qu’il se manifeste comme bon lui semble. Qu’il prend des tournures et des formes invisibles qui se font se moduler les comportements entre les choses et les Êtres. Personne n’est capable vraiment de dire : « Tient ici il y a au moins 72 milligrammes par joule d’amour qui se disloque en 12 veines, qui partent sur deux Êtres à droite et sur un parterre de fleurs à gauche, et que le reste proportionnel à sa division d’1/8ème² s’en va au loin pour finir sa course dans un petit lac, où une certaine valeur d’environ 18% des poissons en absorberont les vertus… ». C’est grossier !

On n’aurait pas l’air gourde d’exprimer de telles choses non ?

Dès lors, arrêtons un peu de faire acte de pédance* sur toute chose, et acceptons que notre mentale, avec sa matière grise et ses limitations, soit une structure dont les valeurs sont bien trop réduites pour arriver à comprendre l’ensemble de la création. Et quand bien même on puisse s’affairer à s’acharner à essayer de tout déterminer, on se retrouvera toujours pantois à comprendre qu’on ne peut pas tout déterminer. Acceptez, vous qui analysez toujours, que vous n’avez pas les capacités analytiques pour concevoir l’ensemble de tout ce qui nous entoure, et sachez faire acte de foi et de dissolution de votre cartésianisme rationaliste.

* Pédant : Personne qui fait étalage d’une science souvent superficielle ; qui étale son savoir.

Fin d’extrait !

Nouvellement disponible en Ebook pour l’instant. Ouvrage entièrement revu, remodelé et agrémenté de quelques textes personnels de l’auteur. En symbolique de 999.

Partage extrait du
– Chapitre IV – Ônie 96 Harmô –

(En précision, ceci n’est qu’un extrait d’un livre de 450 pages, ainsi ne vous faites jamais une opinion de l’entièreté d’un ouvrage juste en ayant parcouru que quelques-uns de ses paragraphes).

l’Harmô et l’Ônie sont les représentations du principe masculin et du principe féminin. Est-ce que l’on pourrait considérer ce choix étymologique comme une sorte de fantaisie ? Il se peut que l’on puisse. Mais son sens imagé colle parfaitement avec le cadre élémentaire dans lequel se manifeste ces deux principes. Nous avons exposé, dans sa définition, que les Ô-ô s’imbriquaient l’un dans l’autre, représentant alors tous deux les sexes masculin et féminin qui se rencontrent, mais aussi tout ce qui tourne autour de la communion des genres. C’est de la même représentation que ce que l’on peut constater dans la structure hindoue du Lingam-Yoni*, étant la forme allégorique du mélange de Shiva-Shakti. Cela forme ainsi l’harmonie qui tend à s’agencer entre ces deux principes, pour ainsi exercer une sorte de fusion de deux modèles en une forme d’unité d’énergie, dont les corps les émotions et les sensations sont les outils moteurs afin d’y accéder.

* Lingam est une pierre dressée, souvent d’apparence phallique, représentation classique de Shiva et de l’énergie masculine. Yonis, dans l’hindouisme, désigne les organes génitaux féminins, le « lieu », symbole de la Déesse Shakti et de l’énergie féminine.

Nous l’avons choisi comme titre du livre car ces deux principes représentent la fusion des genres ès* androgynat primordial, l’état d’être que l’Être aspire à retrouver de par ces pérégrinations* spirituelles dans une évolution de conscience, et de l’état découlant des actions ou du non-acte. C’est l’harmonie qui se réalise pour l’initié qui s’est évertué à écarter sa personnalité pour se rallier à l’Unité, à la Source, à l’Absolu. C’est l’échelle de Jacob représentée par le H de l’Harmô, ou de l’Harmonie, dont Ônie participe à l’ascension pour la gravir de par son mouvement. Mais cette fusion ne pourrait totalement se réaliser si on ne lui adjoignait les nombres fondamentaux permettant sa réalisation. C’est alors qu’intervient la raison de l’adjonction du 9 et du 6, représentant les nombres involutif et évolutif.

*Ès : Mot construit à partir de la contraction de « en » et « les » ou « en le », ou dans la conjonction de « dans ces (ses) », « dans les (des) » ou encore « en » quelque chose ou quelqu’un.

*Pérégrinations : Voyages nombreux et continus.

Le 9 est le chiffre de la patience, de la méditation.

Représenté comme étant le nombre de l’harmonie, il détermine l’inspiration et la perfection des idées. Il est l’expression de « la puissance du Saint-Esprit ». Il symbolise la plénitude des dons, la récompense des épreuves.

Le neuf est souvent considéré comme le nombre de l’initié. Il est symbole de la création et de la vie en tant que rythme, imbrication et développement.

En tant que produit de 3 x 3, il est l’expression de la perfection, le symbole de la puissance virile en plus d’être associé au couple.

Il est la représentation des trois manifestations divines dans les trois plans : Monde de l’Esprit, monde de l’Âme et monde de la matière, ce qui donne une triple manifestation de la Trinité – 3 x 3.

Le 9 représentait l’Achèvement dans le peuple de la Lémurie. Quand un niveau avait été appris compris et intégré par un initié, il passait au suivant. Ce n’était pas la fin, mais plutôt l’achèvement d’une phase qui leur permettait d’entrer dans une autre. (Réf. 4.1 & 4.2)

Il existe bien d’autres rapports de valeur associés au nombre 9, mais nous en resterons là, tous les énumérer nous sortirait de notre but.

Le 6, quant à lui, est l’amour total. Il est presque spiral, il s’apprête à aller vers l’infini. Il est également la forme du fœtus en gestation.

Il est le signe de la médiation entre le Principe et sa manifestation, le chiffre de l’indécision et du choix qui s’impose.

Chiffre de l’homme-animal, l’homme « avec la queue » (qui symbolise l’animale) encore aux prises avec ses passions, étant non conscient de sa divinité. Mais il est aussi considéré comme étant tout simplement le chiffre de l’homme (de l’humain), car c’est le sixième jour que Dieu créa le couple humain (Genèse 1,26).

Thibaut De Langres, dans son livre « Traité sur le symbolisme des nombres », attribue aussi ce nombre à Vénus, c’est-à-dire la fécondité, parce que 6 est le produit du premier nombre pair par le premier impair, et qu’il est considéré que tout nombre pair est féminin, et tout impair masculin.

Dans la Lémurie le 6 représentait la Maîtrise. Maîtriser une chose quelconque, à un point où elle devenait une partie de la Force Créatrice, était ce que les lémuriens appelaient un Maître ou une Maîtrise. C’était, pour ainsi dire « le nec plus ultra » de la Lumière et de l’Amour. (Ib.)

Le nombre 96 est également la symbolique de l’accomplissement, de la liquidation karmique, mais en même temps l’arrivée d’une nouvelle épreuve, celle de l’ascension et du lestage que l’initié doit adopter sur son passé, sur ses acquis, afin d’être plus léger dans sa réalité, et ainsi espérer à accéder plus légèrement à l’Amour et la Vérité.

Ainsi ces deux nombres associés, comme tant d’autres également, représentent de fortes symboliques qui ont constitué, durant les âges, de nombreux points d’appui des éléments qui nous environnent, autant les Êtres que la matière qu’ils constituent, comme tous les éléments de la nature qui furent fécondés par ces mêmes nombres.

Voyons à présente comment ces deux nombres, du 9 et du 6, se caractérisent lorsqu’ils sont adjoints à ce qui est représenté ici comme l’échelle de Jacob, ès H de l’Harmonie, dont sa symbolique de nombre peut être représentée par le 11, dont les deux unités seraient reliées par une corde subtile de chakra en leur centre. (NdA)

Cette lettre H pivote le pouvoir des nombres qui l’entoure. Intégrer la symbolique de la lettre H a pour titre une puissante articulation entre deux vibrations numérologiques, et accroît la force de cette combinaison. La lettre H est l’échelle qui relie le bas, la matière, au haut, l’Esprit. Et comme toute échelle elle se monte, ascension, comme elle se descend, descension. Cette lettre H peut tirer vers le haut comme vers le bas la force des nombres qu’elle unit.

Dans la symbolique des lettres, dans l’alphabet grec, la lettre H est appelée « Esprit », ce qui nous ramène au début de l’existence.

Lorsqu’on divise cette lettre H en deux par un séparateur vertical passant en son centre, sa partie gauche est le reflet de sa partie droite. Son masculin intérieur est le pendant* de son féminin intérieur, et réciproquement. Ces deux vibrations, masculine et féminine, sont reliées par un pont représenté par la barre horizontale unificatrice, symbolisant l’horizon séparant la Lumière du monde d’avec les Ténèbres de l’inframonde. Nos parties de Lumière font écho avec nos parties d’Ombres, pour nous rappeler que toute chose renferme son opposé, ou son contraire. La Joie renferme la Tristesse, le Rire cache les Pleurs, la Bonté contient la Colère.

*Pendant : Une similitude, une ressemblance entre deux parties.

Le H est le symbole de l’Être réalisé, celui qui est équilibré en tout point. Tout d’abord par l’unification de ses polarités masculines et féminines, magnâle et magnelle, mais également de ses aspects de Lumière avec ses aspects d’Ombre. L’ensemble ouvre la voie du Ciel (ou des Cieux) unit à la Terre, ou l’Éther à la Matière. Le flux s’écoule au travers de ce couloir ouvert. Une succession de H se traduit par le symbole de l’échelle qui relie la Terre au Ciel, permettant de descendre dans la Matière pour expérimenter, et de remonter vers l’Éther pour partager. Ainsi formée de deux segments verticaux, le féminin intérieur et le masculin intérieur, reliés et équilibrés, elle constitue alors de par cette jonction retrouvée notre échelle intérieure qui, une fois assemblée, peut être gravie afin que notre petit Soi, notre conscience incarnée, rejoigne ou se relie à notre SOI supérieur, ou Conscience supérieure. Ce sont les retrouvailles de la bête féroce et de la plante fragile en nous, dont le rassemblement harmonise nos magnes* internes. C’est la fusion des flammes jumelles en l’Être.

*Magnes : C’est l’ensemble de complémentarité des magnelle et magnâle, des polarités féminine et masculine exprimées en une unité complète dans l’exercice de sa manifestation.

Les fondements de la dualité furent créés, la Genèse les a exprimés par les paroles du très Haut : « Que la lumière soit, et la lumière fut » (Fiat lux, et lux fuit), et la calligraphie du H en traduit l’apparence. Par un cycle de vie, dans un monde où tout est duel et séparé, l’Être apprend à se connaître pour retrouver son chemin vers son unité. C’est un attribut dévolu à celui qui a entrepris son chemin intérieur, par un long périple d’épreuves et d’expérimentations afin d’atteindre l’état d’être ascensionné, soit la reconnexion permanente de sa conscience incarnée avec sa partie divine.

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