Tome 3 – Chapitre 4
Des courants de perturbations
Scène 5
– Romance et sensationnel près de la cascade fertile –

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Sodiam « J'ai le sentiment que tu apprécies tout particulièrement que j'eus choisi de te mener ici, de cette invitation à venir dans cette nature et son énergie que j'affectionne fortement. ».
Elle le fixe droit dans les yeux avec son regard perçant, laissant songer à une envie ardente de le dévorer, puis elle lui répond.
Mignônie « Mais oui, c'est juste somptueux cet endroit. Mais ne crains-tu pas que nous soyons dérangés par quelques animaux sauvages, et un peu perturbés par notre présence ? », exprime-t-elle en pivotant la tête, scrutant l'horizon.
Sodiam l'observe dans sa gestuel, agréablement fasciné par son charme. Elle a un petit quelque chose d'exotisme, lui montrant que cette association avec son choix de cette vie sauvage était de bon augure.
Sodiam fond littéralement sous son regard de féline, ne pouvant qu'en être ravi et nourri. Il ressent chaleur et tendresse au fond de son thorax.
Il le capte en lui, cette pulsion d'excitation qui s'était éteinte durant nombre de bieclos, après cette longue période dans cet esprit d'ascétisme, tout ceci commence à refaire surface. Le feu des sens aiguisés des animations sexuelles refaisant écho en lui.
Sodiam « Ô non ! Rassure-toi pour ça, aucun souci. Les Êtres du coin sont très discrets. Bien au contraire, dès qu'il y a une présence non habituelle dans cet environnement, tout proche de la cascade de Mashinam, ils laissent place nette.
C'est comme ci, en conscience, ou autres sensations peut-être, va savoir, ils pressentaient qu'il leur fallait laisser le champ libre pour d'autres, comme pour nous les humains par exemple. Qu'on puisse venir apprécier et explorer ce lieu féerique. ».
Mignônie « Oh que oui, féerique tu peux l'affirmer. Je fonds en tendresse depuis que tu nous as déposés ici. Et sur cette latte si douce là, si enchanteresse, je me sens toute chose.
De prétendre ne plus avoir le tact et l'habitude avec la gent féminine, je peux te garantir que tu as touché facilement mes sens subtils. Je suis sous le charme. ».
Il était aux anges d'entendre ces mots qu'elle lui délivrait avec une essence d'amour.
Après qu'il lui ait exposé ce que représentent pour lui ces espaces, Mignônie espérait que s'engagent caresses baisés et tendresses. Elle avait l'allure câline, et lui montrait bien avec beaucoup d'évidence que toutes les portes étaient ouvertes.
S'approchant encore un peu plus de lui, elle exerce quelques mouvements ondulatoires avec son torse, secouant quelque peu ses cheveux afro pour en laisser s'échapper le parfum de vanille, associé aux effluves de ses odeurs corporelles.
De ce mouvement réfléchi, Sodiam capte bien cet assentiment à investir les espaces intimes de cette femme si radieuse.
Il avait tu mots. Plus rien ne sortait de sa bouche. Mais surtout, dans cette énergie sexuelle qui pénétrait en lui, cela l’émoustillait dans cette abondance. Il était mort d'envie de la prendre tout contre lui, mais cette sorte de blocage, fruit de son abnégation prolongée, ceci ne lui offrait guère la liberté de pouvoir se lâcher entièrement.
Sodiam { Mais qu'est-ce que tu attends !? Espèce de ballot ! Tu ne vois pas qu'elle n'attend qu'à ce que tu lui sautes dessus ?
Au fond de lui, il était dépité de ne pas arriver à engager une action explicite.
- { Aller Sodi, offre-lui la vertu la plus sucrée de ton Être.
Il restait tout de même, non pas comme étant prostré, mais dans l'incompétence de pouvoir agir instamment. Mignônie le sortit de l'influence des réflexions de son mental.
- « Tes sens vibrent à ton habitude d'être dans ce paysage paradisiaque ? Ou serait-ce moi qui te fais un effet torride ? ».
Le champ vibratoire de séduction de Mignônie englobait entièrement Sodiam, comme le sien qui exerçait en radiation une danse des prémisses avant l'acte. Leurs magnéromones étaient stimulées dans les ondes subtiles de leurs Êtres associés.
Il tourna son visage une fois de plus face à elle, laissant leurs pupilles s’entre croiser de nouveau, donnant l'échange d'un scintillement aussi perturbant, que le frisson les prit tous les deux.
Avec une certaine assurance tout de même, Sodiam lui reprit.
- « Cette nature exquise m'est très chère, mais alors ici, présentement, c'est surtout toi qui me mets dans tous mes états.
Je dois l'avouer, j'ai l'air un peu gauche, mais c'est surtout que je suis ébloui et impressionné par toi. ».
- « Ah bon !? Je ne suis qu'une simple femme qui se trouve être magnétisée par toi et ton charme pourtant. », lui exposa-t-elle avec un ton ironique.
- « Alors oui, mignonnette, et certainement comme moi de toi. », lui reprit-il avec un léger rictus en coin amusé. « Et tu as bien plus d'aise que moi. Mais je me sais être animé convenablement lorsque le processus se déclenche. ».
À ces paroles, Mignônie comprenait subtilement qu'il savait très bien y faire. Elle décelait le sens caché derrière ce qu'il voulait faire passer comme message subliminal.
Elle le laissait prendre toutes ses aises. Mais à la fois, elle avait bien envie de le titiller, de le taquiner.
Au moment de sa réflexion, il s'approche alors qu'elle était fondue dans ses songes de malice. Passant sa main droite dans ses cheveux, juste à l'aplomb de son oreille, il caresse délicatement celle-ci en descendant derrière sa nuque.
Mignônie, surprise de ce geste qu'elle n'eut vu venir, se met à frissonner fortement, sentant son léger duvet de pilosité se dresser sur son dos, son torse et ses bras. Elle tourne son visage juste après cette sensation éprouvante, et comprend, sentant une pression sur sa nuque, faisant avancer son buste en avant, qu'il s'engage avec beaucoup de douceur à venir lui déposer ses lèvres contre les siennes.
De manière naturelle, elle se sent fermer les yeux pour apprécier cet instant magique et délicat. Seulement, dans ce laps de temps, voyant qu'à l'approche de sa bouche il la fixe dans les profondeurs de ses yeux, qui étaient encore aiguisés par ses pensées coquines du moment d'avant, ainsi, elle persiste à lui tenir le regard jusqu'au bout. Elle le fixe en retour, jusqu'à cet instant de tendresse, où l'humidité de leurs lèvres conjuguées se mélange, et où la chaleur de cette électricité fait flamboyer leurs corps et leurs cœurs.
Ce baisé était si intense, comme cette accolade qui maintenait Mignônie collée à ses lèvres, qu’elle en perdit presque le contrôle de son corps. Envoûtée par ce moment romantique, et par la passion qui se dégageait de cet élan dans ces espaces radieux et magnifiques, tout son corps devint souple et mou comme de la guimauve. Sodiam sent alors qu’elle se laisse aller, et qu’il peut faire mouvoir son corps comme il l’entend.
Il se redresse, décollant très délicatement ses lèvres des siennes, laissant traîner sur leurs surfaces une chaleur concentrée, se rafraîchissant par les effets de la brise de la cascade, se mélangeant à l’humidité de leurs bouches humectées.
Elle, sentant tout son thorax palpitant de bondissement, percuté par les excitations des battements de son cœur, s’étant entièrement laissée dompter par ces lèvres assurées, rouvre les yeux très doucement, laissant pénétrer les lumières tamisées du jour au travers de ses pupilles brillantes de plaisir et d’amour.
Étant encore dans cette sorte de concentration de lui-même, de cet engagement dans cette approche romancée, Sodiam la mire avec délectation. Elle était aux anges, il avait rondement mené son approche irréfléchie.
Sans le savoir, la nature admirait leur présence et leurs énergies. Autour d’eux, une certaine aura scintillante avait généré une pulsion d’électricité, associée à un fort magnétisme fréquentiel. C’est de ces sensations que nous pouvons percevoir, en observant des Êtres par empathie, ce qu’ils vibrent lorsque s’exhale l’amour de leurs cœurs, et expanse le rayon de leur présence.
Sensitivement, Sodiam avait capté cette présence, par multiple peut-être. Il ne comprenait pas trop, après ce qu’il lui avait avancé. Comment quelques Êtres potentiels pouvaient les épier ? Il ne montra pas qu’il avait discerné quelque chose, aussi bien pour ne pas confondre Mignônie, que ne pas montrer qu’il savait qu’une attention extérieure se focalisait sur eux.
Encore tout attendrie et étourdie par cette douceur, Mignônie se laisse glisser sur la vaste latte, persistant à le fixer et à chercher à capter son attention. Se posant comme adossée en arrière, accoudée, elle ouvre explicitement son corps d’accueil.
Sodiam, tournant son regard dans sa direction, la voyant se positionner de la sorte, s’allonge sur le côté à son aplomb, laissant traîner ses yeux à contempler son corps de merveille. Cela faisait si longtemps, se disait-il. Il en mourait d’envie, mais il songeait qu’il lui fallait faire régner l’harmonie dans son approche et dans ses gestes.
Sodiam { Est-ce ici que je suis supposé engager la vraie magie sexuelle ?, se questionne-t-il.
La réflexion qu’il se faisait était légitime. De ces études qu’il aura pu suivre, il était stipulé, dans le sens subtil des choses, que la sexualité devait être l'axe sacré d’une relation, sur une approche nourrie dans une relation de cœur. Que c’est dans cet élan que la femme devenait une source d’énergie des plus pures. C’est de cette manière que l’homme faisait vibrer cette femme accueillante, dans une danse musicale où les ondes font stimuler tous ces sens. Que le sentiment menait à voir cet acte comme un musicien expérimenté cherchant à faire vibrer son instrument à l’excellence.
Sodiam avait toujours eu l’impression que de comparer une femme de la sorte était réducteur. De s’imaginer jouer avec une femme comme d’avec un instrument après l’avoir accordé au bon diapason, dans une fréquence harmonieuse, cela ne lui convenait guère. Mais le sens de l’extase vibratoire n’avait bien sûr jamais pu lui échapper.
Soulevant son bras et amenant sa main gauche sous l’oreille fine de Mignônie, il dépose légèrement ses doigts sur sa peau, en la frôlant, puis descend sa main en la faisant glisser sur son cou, jusqu’à son torse, entre ses seins. Le souffle de Mignônie se fait sentir plus profond et intense. Avec souplesse, il couche sa main sur cette partie charnelle douce et chaude, cherchant à l’infiltrer sous son décolleté, juste à l’encolure de l’attache de son bustier qui le maintient sur la surface des rondeurs de sa poitrine.
De ce mouvement et des sensations de ces caresses, elle vint saisir sa main avec la sienne tendrement, dans une douceur féline, ce qui généra une certaine pulsion chaude dans le corps de Sodiam.
Soulevant sa main, elle fait un geste très lent, et dépose sa main sur sa poitrine charnue. Laissant sa main bien confortablement assise sur cette rondeur tendre et sensible, il se laisse glisser sur la laine moelleuse et confortable de la latte, approchant son visage, et vient déposer ses lèvres dans le cou de Mignônie. Il lui offre alors une petite série de baisés. Des baisés d’une lenteur, d’une romance, qui invite juste cette adorable femme à recevoir cet amour avec délectation.
Tournant le visage de l’autre côté, elle laisse s’ouvrir l’encolure de son épaule prolongeant son cou, tout en gardant les paupières plissées, dessinant des yeux brillant de plaisir.
Merci d'avoir lu et apprécié ce passage, à bientôt. 😊

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